Lycée Gabriel Guist'hau

Lycée D Enseignement General – Nantes

Pays de la Loire
Sélectionnez une page

La journée nationale de lutte contre le harcèlement, le 7 novembre 2024, sera l’occasion de mobiliser l’ensemble de la communauté éducative et tous les partenaires institutionnels et associatifs de l’École. Tous les élèves des écoles à compter du CE2, des collèges et des lycées se verront proposer de remplir une grille d’auto-évaluation non nominative visant à évaluer s’ils sont susceptibles d’être victimes de harcèlement scolaire. Un temps scolaire sera banalisé à cette fin, entre le jeudi 7 novembre et le vendredi 15 novembre.

Ce temps banalisé, dont l’organisation pratique est à l’initiative de chaque école, collège et établissement, sera l’occasion de mettre l’accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement, première condition de protection des élèves victimes.

Comprendre

Qu’est-ce que le harcèlement entre élèves ?

Le harcèlement est une violence répétée, physique, verbale ou psychologique perpétrée par un ou plusieurs élèves à l’encontre d’un de leurs camarades et ayant pour objet (ou pour effet) une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale.

Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, il dépasse le cadre scolaire et affecte aussi les jeunes à travers le cyberharcèlement.
Les victimes sont souvent seules face à cette menace diffuse.

On peut considérer qu’il y a harcèlement quand :

  • un rapport de force et de domination s’installe entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes ;
  • il y a répétition : différentes formes d’agressions se répètent régulièrement durant une longue période ;
  • isolement/abandon : la victime est isolée et mise à l’écart par le groupe. Ou dans d’autres cas, la victime s’enferme sur elle-même et se trouve dans l’incapacité de trouver les réponses appropriées pour s’en sortir.

De graves conséquences

Les conséquences sur le bien-être et la santé mentale des jeunes victimes sont nombreuses : 

  • décrochage scolaire voire déscolarisation (des études montrent que la peur des agressions expliquerait 25 % de l’absentéisme des collégiens et lycéens) ;
  • désocialisation, anxiété, dépression ;
  • somatisation (maux de tête, de ventre, maladies) ;
  • conduites autodestructrices, voire suicidaires.

L’objectif premier est la détection précoce des situations de harcèlement pour empêcher leur dégradation et permettre leur résolution.

Le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ». Il peut prendre la forme, par exemple, de moqueries ou de menaces en lignes, de publication de photos ou de contenus montrant un élève en mauvaise posture, ou encore de sexting non consenti.

L’anonymat, la viralité, la solitude des victimes derrière leur écran sont des caractéristiques particulières du cyberharcèlement qui entraînent des conséquences pouvant être d’une gravité particulière.

Le cybersexisme

D’après une étude réalisée par l’Observatoire universitaire international éducation et prévention (OUIEP-université Paris-Est) et coordonnée par le Centre Hubertine Auclert auprès de 1 200 élèves de collège et lycée en Île-de-France en 2016, les filles sont davantage exposées à des formes spécifiques de cyberviolences à caractère sexiste et sexuel. On parle alors de cybersexisme.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : https://eduscol.education.fr/974/la-lutte-contre-le-harcelement-entre-eleves