Jour 1 : se mettre sur son 31 mais…
Après de nombreuses péripéties en termes de dates qui changent une fois pour cause de bac, qui changent une deuxième fois pour cause de
bac, de désinscriptions pour cause de bac, de réinscriptions (chorus : pour cause de bac)… nous sommes enfin sur la route des vac
découvertes archéologiques, culturelles et patrimoniales du sud-est de la France. Enfin, la route… disons d’abord que l’on a goûté aux
charmes discrets des embouteillages nantais après avoir attendu notre chauffeur Thésée (il s’appelle en fait Anthony comme tout le monde
mais ici, pardon, on cause cultureux) ayant finalement vaincu les sens interdits minotauresques du centre ville dédalesques (si on ne peut
plus inventer de mots ridicules, pfff…)
En termes de jeunes gens, on est dans la fraîcheur, le bon goût vestimentaire chic mais pratique, l’intelligence et le bon mot
(comment oublier cette saillie : « c’est beau, le Rhône, au couchant» au pont de Pirmil ?).
Côté profs, on sent le poids des ans (« mais aux âmes bien nées… » comme disait le chanteur Corneille) : ça somnole à 18h30, ça se masse
déjà le cou, ça révise les visites, ça radote des blagues d’un autre âge à des élèves qui font encore preuve de tolérance.
On devrait s’arrêter en Charentes pour changer de chauffeur : l’actuel diffusait Skyrock (1) mais au rythme où l’on va, ce sera peut-être en
juin.
Puis quand l’Aurore aux doigts de rose voudra bien sortir de son plumard, on arrivera toujours en aussi grande forme en Arles. Mais
comme disait Phillips, c’est déjà demain. (2)
(1) C’est Robert qui va prendre le relais. Mme de Massot aura trafiqué l’autoradio d’ici là : je lui ai demandé de trouver Chérie Fm.
(2) On me signale que les parents de nos élèves ne pourront sans doute pas comprendre cette référence ayant vécu bien après ce slogan
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